A
population égale, le nombre d'hospitalisations liées au Covid-19 de personnes
entièrement vaccinées en Suisse s'avère environ 12 fois inférieur à celui des
non-vaccinés, d'après une analyse de la RTS basée sur la période allant du
1er juillet au 15 août.
Le
nombre de malades a recommencé à croître ces dernières semaines en Suisse, mais
l'efficacité de la vaccination face aux formes graves du Covid-19 se confirme.
Depuis peu, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) publie le nombre de
personnes entièrement vaccinées qui sont hospitalisées avec une infection au
virus. Ces données permettent de constater que les admissions hospitalières de
personnes vaccinées restent relativement rares.
Pour
interpréter ces chiffres, il faut les mettre en relation avec les populations
respectives: le nombre de patients entièrement vaccinés avec la population
entièrement vaccinée, ainsi que le nombre de patients non-vaccinés avec la
population non-vaccinée.
Les
résultats montrent un effet significatif de la vaccination face aux formes
graves du Covid-19. Pour la période allant du 1er juillet au 15 août, on
compte 8,3 hospitalisations de personnes vaccinées par million de personnes
vaccinées. Chez les non-vaccinés, ce nombre s'élève à 105,9. A population
égale, il y a donc environ 12 fois moins d'hospitalisations de personnes
vaccinées que de personnes non-vaccinées.
Personnes âgées
touchées
Leurs calculs indiquent que le taux de surmortalité pour l'ensemble de l'année
était de 6% en 1890, de 49% en 1918 et de 14% en 2020. Une comparaison menée
avec la Suède et l'Espagne relève que ces deux pays ont enregistré leur plus
forte surmortalité depuis la grippe espagnole, en excluant les années de la
guerre civile espagnole (1936-1939).
En outre, la surmortalité n'est qu'un indicateur important pour estimer
l'ampleur des pandémies, a ajouté Kaspa Staub. Les conséquences économiques,
psychologiques sont également importantes, tout comme celles provoquées par le
Covid long.
Près de 3300 nouveaux cas de Covid-19 et 6 décès enregistrés en 24 heures
La
Suisse compte mercredi 3291 cas supplémentaires de coronavirus en 24
heures, selon
les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On
déplore 6 décès supplémentaires et 95 malades ont été hospitalisés.
Durant les dernières 24 heures, les résultats de 22'805 tests ont été
transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 16,4%.
Sur
les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 25'196,
soit 291,46 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de
reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,43. Les
patients Covid-19 occupent 16,60% des places disponibles en soins intensifs,
dont le taux d'occupation est de 75,50%.
Au
total 9'343'268 doses de vaccin ont été administrées et 50,25% des personnes
ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 10'615'425 doses
de vaccins.
Depuis le début de la pandémie, 747'396 cas de contamination au Covid-19 ont
été confirmés en laboratoire sur un total de 9'432'415 tests effectués en
Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'436 et le nombre
de personnes hospitalisées atteint 30'154.
Le pays dénombre par ailleurs 14'475 personnes en isolement et 16'684
individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y
ajoutent 132 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont
dû aussi passer par la case de la quarantaine
Le
monde 20210819
20210819
Vaccination and the Delta Variant: Four Steps Forward, Two Steps Back - Johns
Hopkins Coronavirus Resource Center (jhu.edu)
20210819
Regardons la vaccination et Delta en ce qui concerne les États-Unis:
-
Les vaccins à ARNm et Janssen sont très efficaces contre la mort et
l’hospitalisation (plus de 90 à 98 %).
-
La protection contre les symptômes de la COVID-19 semble être un peu
moindre avec la variante Delta - les études montrent une plage de 85% à 40%
- et cela peut différer selon le temps après la vaccination. Mais dans
toutes les études, la gravité de la maladie est nettement moindre – le
système immunitaire des personnes vaccinées peut rapidement éliminer Delta.
Comme il a été mentionné ci-dessus, les maladies graves chez les personnes
vaccinées aux États-Unis avec l’ARNm ou les vaccins Janssen sont rares.
-
La transmission à d’autres personnes vaccinées peut se produire, mais elle
est moindre que celle de la population non vaccinée, bien que nous n’ayons
pas encore démontré à quel point elle est moindre. Donc, oui, on peut
toujours être infecté par Delta malgré le fait d’être vacciné si l’on
n’utilise pas de précautions. C’est un fait. Mais un fait plus important est
que vous ne tomberez pas très malade et que vous pouvez réduire le risque de
contracter la COVID-19 et de la propager si vous portez un masque.
Israel
Eh bien, le virus nous apprend une autre leçon importante: il peut s’adapter
avec une vitesse incroyable. Il est difficile de comprendre comment un virus
comme celui-ci roule à travers le monde. Mais rouler à travers elle est. Des
données récentes en israël estiment que tous les six à neuf jours, l’infection
du delta parmi sa population double. Comme Israël a le taux de vaccination le
plus élevé (avec le vaccin Pfizer/BioNTech à ARNm) de toute population adulte
dans le monde, c’est à première vue surprenant. Cependant, c’est moins
surprenant quand on reconnaît que les jeunes ne sont pas encore vaccinés, et
ce sont les non vaccinés qui sont le principal carburant pour ce genre de
vitesse.
Vaccin
Notre corps politique ne permet pas une approche universelle de la santé
publique. Nos dirigeants d’entreprise qui peuvent rendre la vaccination
obligatoire sont-ils à la hauteur? Quelqu’un croit-il vraiment que
l’autorisation d’utilisation d’urgence est très différente de celle de la FDA
qui l’autorise en vertu d’une demande de licence complète de produits
biologiques? Est-ce qu’un argument disant que FDA ne l’a pas certifié fait
ressortir n’importe quel sentiment de crédulité ? Oui, il y a des étapes
importantes à l’homologation du médicament afin qu’il y ait une cohérence d’un
lot à l’autre dans la fabrication. Mais avec 400 millions de vaccinés et de
plus en plus nombreux par jour, nous disposons de nombreuses données sur
l’innocuité et l’efficacité.
Le Dr Larry Corey est le chef du Centre des opérations du Réseau de
prévention covid-19 (CoVPN), qui a été formé par le National Institute of
Allergy and Infectious Diseases des National Institutes of Health des
États-Unis pour répondre à la pandémie mondiale et le président du groupe de
travail sur les essais cliniques du vaccin COVID ACTIV 19. Il est professeur
de médecine et de virologie à l’Université de Washington et professeur à la
Division des vaccins et des maladies infectieuses et ancien président et
directeur du Fred Hutchinson Cancer Research Center.
Le monde 17 mai 2021
Mais l’ARN polymérase est aussi capable de changer de modèle à recopier.
Lors d’une co-infection par deux virus différents, elle peut commencer à
recopier l’ARN de l’un et finir par l’autre virus : on aura alors un virus
hybride,
chimérique, recombinant. La nature moléculaire des mécanismes provoquant la
recombinaison est inconnue : et pourtant, elle est à la base de la création de
nouveaux virus qui peuvent franchir la barrière d’espèce, et créer des
pandémies, pour peu qu’un hôte approprié soit disponible. Comprendre le
fonctionnement de l’ARN polymérase n’est donc pas juste une lubie
obsessionnelle. C’est comprendre comment est apparu le SARS-CoV-2, et
anticiper l’émergence de nouveaux virus.
?? infection à Covid-19 + vaccination à RNAm en même temps chez un
patient. Quand est-il ??
Par analogie, beaucoup pensaient qu’il en serait de même pour le SARS-CoV-2.
Cette intuition a d’ailleurs été confirmée par des modèles mathématiques
suggérant que la transition de ce virus pandémique en un virus saisonnier
bénin pourrait prendre de deux à dix ans, selon la vitesse de propagation de
l’épidémie.
Atteinte des enfants.
Contrastant avec ces infections asymptomatiques, des formes rares et sévères
de syndrome inflammatoire multisystémique post-Covid-19 ont été décrites au
sein d’une population presque exclusivement pédiatrique (PIMS) et ont causé,
en France, le décès d’un enfant sur les 541 cas recensés au 7 mai 2021. Ce
syndrome survient de manière décalée dans le temps, quatre semaines après une
infection qui est le plus souvent passée inaperçue. Cette complication rare
(de 1 à 2 pour 10 000 enfants infectés) s’accompagne de rougeur des yeux, des
lèvres, d’une éruption, d’une fièvre élevée et d’une atteinte cardiaque
nécessitant une hospitalisation. Le travail collaboratif de pédiatres français
a démontré l’efficacité de la corticothérapie sur ces symptômes.
Le PIMS ressemble à deux autres
maladies : la maladie de Kawasaki, liée à une inflammation des vaisseaux, et
le syndrome
de choc toxique staphylococcique menstruel, qui est une complication rare
et sévère survenant chez la jeune femme, secondaire à l’utilisation de tampons
périodiques. Nous avons identifié une anomalie de la réponse immunitaire des
enfants avec PIMS, qui ont, comme dans les chocs toxiniques, une activation
massive d’un sous-groupe de globules blancs (certains lymphocytes T). Dans les
chocs toxiniques, c’est une toxine produite par les bactéries qui cause
cette activation, mais, dans le cas des PIMS, c’est une énigme – d’autant
qu’elle est retardée par rapport à l’infection. Il est possible qu’en
comprenant ce mécanisme propre aux PIMS on explique de nombreuses autres
maladies postvirales, comme la maladie de Kawasaki.
c’est de savoir si l’hôpital public va survivre
à cette crise
Mais, depuis quelques
semaines, ce qui m’empêche vraiment de dormir, c’est de savoir si l’hôpital
public va survivre à cette crise. Je n’ai jamais vu autant de soignants
démotivés. Déjà, avant le Covid-19, beaucoup quittaient l’hôpital pour aller
en libéral, en clinique privée, à l’étranger ou même changeaient de métier.
Mais, depuis la crise, j’entends continuellement ce discours. C’est à cause
des conditions de travail dégradées, et aussi du trop faible pouvoir d’achat
pour les plus bas salaires.
Mais c’est également parce
que les soignants ont l’impression que le gouvernement n’a pas de respect pour
le travail accompli. Pourtant, on a travaillé avec enthousiasme, jusqu’à
l’épuisement. Et quand on tire le signal d’alarme et qu’on dit que la tension
est grande, que les soignants sont épuisés, on nous répond : « Ah bon ? » Et
quand on lance une alerte en disant qu’on ne pourra pas réussir à soigner tout
le monde si le gouvernement n’arrive pas à contrôler l’épidémie, on nous dit «
arrêtez ! », ou encore : « Vous faites de la politique, pour qui vous
prenez-vous ! » Il y a un an, on était des héros, et aujourd’hui, c’est comme
si on était responsables du fait que la vie ne reprenne pas normalement. Mais
on a déjà poussé les murs ! On ne peut pas faire plus…
Si l’hôpital public ne fonctionne plus, tout le monde en paiera le prix. Mais
ce sont les personnes les plus modestes qui paieront le prix le plus élevé.
Pour qu’une cordée avance, les premiers de cordée ne sont pas obligés de
sacrifier les derniers en coupant la corde.
Covid-19 : les questions qui empêchent les experts de dormir (lemonde.fr)
2021.05.17 Le monde.
Comment mieux utiliser l’immunité
cellulaire pour optimiser les vaccins de demain ?
Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste, hôpital Henri-Mondor, Créteil
Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste, hôpital Henri-Mondor,
en janvier 2021.
Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste, hôpital Henri-Mondor, en janvier 2021.
BERTRAND NOËL
Comme toute infection virale, l’infection au Covid-19 met en jeu les deux pans
de la réponse adaptative : réponse humorale et réponse cellulaire. La première
est bien connue, elle passe par les anticorps, ces bloqueurs de l’entrée du
virus dans l’organisme. La seconde implique une population de cellules
particulières appelées lymphocytes T CD8, qui ont pour mission de détruire les
cellules infectées.
Moins connues du grand public, elles sont aussi moins étudiées par les
chercheurs. Cela tient essentiellement à des problématiques pratiques : là où
la réponse anticorps, du moins dans ses aspects les plus simples, peut être
étudiée dans n’importe quel laboratoire d’analyse médicale, le suivi et la
recherche sur les cellules tueuses apparaissent autrement complexes. Or ces
questions sont essentielles.
En effet, si les lymphocytes T CD8 n’ont qu’un rôle probablement secondaire
dans la protection contre l’infection, il en va complètement différemment,
ensuite, dans le contrôle de cette infection, et donc dans la sévérité de la
maladie. Les données disponibles concernant la réponse lymphocytaire T CD8
contre le SARS-CoV-1 – celui de 2003 –, ainsi que les données récentes sur
celle dirigée contre le SARS-CoV-2, montrent qu’elle persiste longtemps,
détectable ainsi jusqu’à dix ans après l’infection par le virus. Par
ailleurs, les mutations permettant aux variants préoccupants (VOC) d’échapper
aux anticorps neutralisants ne semblent pas affecter la qualité de cette
réponse lymphocytaire T CD8.
Dès lors, une analyse plus large de cette réponse, telle qu’elle se met
progressivement en place, permettrait de mieux comprendre les risques réels
que nous font courir ces variants préoccupants. En outre, la protéine Spike,
où se situe l’essentiel des mutations, ne représente qu’une faible partie des
cibles de cette réponse lymphocytaire T CD8. Mieux décrypter cette part
souvent négligée de la réponse immunitaire pourrait ainsi s’avérer un outil
décisif dans la perception que nous avons de l’efficacité vaccinale et dans
l’élaboration d’éventuels nouveaux vaccins.
2021.05.17 Le monde.
Quel traitement
antiviral pour éviter l’aggravation du Covid-19 ?
Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue, hôpital Bichat, Paris
Dès le début 2020, de nombreux essais
cliniques ont été menés en France et dans le monde à la recherche de
traitements antiviraux contre le SARS-CoV-2, essentiellement par
repositionnement de molécules existantes. Malheureusement, à ce jour, aucun
n’a fait la preuve de son efficacité dans des essais cliniques, et il n’existe
pas de traitement antiviral recommandé pour les patients atteints du Covid-19.
Mon travail consiste à prendre en charge quotidiennement des patients avec une
maladie sévère, c’est-à-dire ayant besoin d’oxygène supplémentaire pour
respirer. Ils sont traités conformément aux recommandations internationales,
c’est-à-dire par l’administration de corticoïdes, parfois associés à
d’autres anti-inflammatoires, qui permettent de diminuer l’inflammation
pulmonaire et l’aggravation de la maladie. Mais tous les jours, nous nous
demandons quel traitement antiviral administré à la phase précoce pourrait
permettre d’éviter l’hospitalisation à ces patients, leur aggravation, leur
transfert en réanimation ou leur décès.
Les anticorps monoclonaux contre le
SARS-CoV-2 sont une piste prometteuse. Pour l’instant, ils sont réservés
aux patients à très haut risque car les données actuelles ne sont pas encore
suffisantes pour les recommander largement. L’essai clinique européen
Discovery, piloté par l’Inserm, évalue actuellement un cocktail d’anticorps
monoclonaux contre le SARS-CoV-2 administré aux patients hospitalisés à la
phase précoce de la maladie. D’autres antiviraux sont encore en cours
d’évaluation, certains dans le cadre de l’essai Coverage en France, pour des
patients qui ne sont pas hospitalisés.
Nous espérons que ces recherches aboutiront enfin à la validation de
traitements efficaces et bien tolérés pour éviter des hospitalisations et des
décès. L’enjeu est essentiel. Car même si la vaccination a prouvé qu’elle
réduisait de façon impressionnante le risque de Covid-19 sévères, nous
continuerons à voir des patients non vaccinés avec une forme sévère de la
maladie pendant des mois. Il est crucial d’élargir nos possibilités
thérapeutiques pour mieux les prendre en charge
Covid Long.
Dominique Salmon-Ceron, infectiologue, Hôtel-Dieu, Paris. CAPTURE D'ÉCRAN
FONDATION DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE
2021.05.17 Le monde
On estime que plus de 15 % des personnes ayant développé le Covid-19
présentent encore au moins un symptôme six mois plus tard.
Un résultat important réside dans la démonstration récente de la
persistance virale chez des sujets Covid-19 longs.
Pour la première fois, on a la preuve que le
virus peut rester caché au niveau de fentes olfactives dans un tissu qui fait
partie du système nerveux,
et
que des personnes ayant une PCR rhinopharyngée négative peuvent rester
porteuses du virus plusieurs mois.
Cette persistance après une infection dite « aiguë » n’est pas un fait unique.
Dans la maladie à virus Ebola, certains sujets gardent pendant plusieurs mois
du virus dans le sperme.
Il faut maintenant déterminer quels sont les mécanismes et les conséquences de
la persistance de ce virus. Une des hypothèses est qu’il
demeure dans les cellules endothéliales (de la paroi des capillaires)
et entraîne une inflammation
intermittente de ces capillaires et, par là même, une baisse de l’apport en
oxygène
dans les tissus. Celle-ci pourrait provoquer le « brouillard cérébral » et les
hypométabolismes cérébraux constatés au scanner. Le virus pourrait aussi
infecter d’autres cellules, et la question de l’infection directe des neurones
et des cellules de soutien est primordiale.
Une
partie des patients Covid-19 long ne développent-ils pas d’anticorps contre le
SARS-CoV-2
SwissMedic 2021.03.26.
Vaccins effets secondaires
Le monde 20210715
D'après les informations de l’OFSP, quelque 1,25 million de doses de vaccins
avaient été administrées jusqu’au 21 mars 2021 inclus, sachant que 466 000
personnes environ avaient reçu les deux doses.
Sur ces 862 déclarations, 460 concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech
et 393, le vaccin contre le Covid-19 de Moderna.
Au
total, 599 déclarations (69,5 %), soit la majorité, rapportaient des effets
indésirables non graves, tandis que 263 déclarations (30,5 %) évoquaient des
effets graves. Il s’agit de personnes qui ont dû être hospitalisées, ou de
réactions qui ont été considérées comme médicalement importantes pour d’autres
raisons. Dans la plupart des cas, les réactions en question n’ont pas mis en
danger la santé des personnes concernées.
Dans
37 de ces cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée
après un laps de temps plus ou moins long. Les personnes décédées étaient
âgées en moyenne de 84 ans et souffraient pour la plupart d'affections
pré-existantes graves. Ces cas ont été analysés avec un soin tout particulier.
Selon les dernières conclusions, ces décès étaient dus à ces maladies, dont
l’apparition n’a rien à voir avec la vaccination (infections, événements
cardiovasculaires ou maladies des poumons et des voies respiratoires, etc.),
et malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin
est à l’origine du décès. Les conclusions qu’ont tirées l’OMS et les autorités
de contrôle des médicaments d’autres pays suite à leur évaluation des décès
qui sont survenus peu de temps après l’administration des vaccins contre le
Covid-19 autorisés en Suisse vont dans le même sens.
Source 2021.08.19
Dossier thématique - COVID-19 - Suivi des cas d’effets indésira - ANSM (sante.fr)
Le monde 20210715
« Pas assez de recul sur les vaccins contre
le Covid-19 » ? Ce que 3,5 milliards de doses injectées nous ont appris.
L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) .L’agence publie au
moins deux fois par mois des rapports dans lesquels elle fait état des
signalements reçus du public et enquête ensuite sur les « signaux »
enregistrés, c’est-à-dire les signalements dont le caractère nouveau ou la
fréquence sont inhabituels et nécessite une investigation. Parmi les « signaux
» confirmés, on compte actuellement :
-
45
cas de myocardites rapportés depuis le début de la vaccination pour le
Pfizer-BioNTech et 7 cas pour le vaccin d’AstraZeneca. La majorité des cas
sont rétablis ou en passe de l’être. La fréquence dans la population
vaccinée par le Pfizer-BioNTech est légèrement supérieure à celle observée
dans la population générale, le rôle du vaccin est retenu mais pas encore
confirmé. Il s’agit d’un effet rare d’évolution favorable ;
-
plusieurs cas de réactions aiguës au site d’injection pour le vaccin de
Moderna. Déjà décrites dans les essais cliniques, ces réactions locales
douloureuses surviennent en moyenne huit jours après l’injection. Dans les
cas les plus aigus, ces douleurs prolongées ont entraîné une perte
temporaire de mobilité du bras ;
-
plusieurs cas d’hypertension artérielle ont été observés pour le vaccin de
Moderna ;
-
des
cas de syndromes pseudo-grippaux sont fréquemment rapportés pour le vaccin
d’AstraZeneca ;
-
53
cas de troubles thromboemboliques ont été signalés pour le vaccin d’AstraZeneca
depuis le début de son utilisation en France, dont 13 décès. Ces troubles
restent extrêmement rares (53 occurrences sur 6,56 millions d’injections,
soit 0,0008 % des doses) ;
-
plusieurs cas de la maladie de Clarkson ont été signalés au niveau européen,
l’Agence européenne des médicaments considère que le vaccin d’AstraZeneca ne
doit pas être utilisé chez des patients ayant des antécédents connus
d’hyperperméabilité capillaire.