Vous pouvez cibler le droit antérieur en plaçant les électrodes sur le quadriceps. Vous pouvez également travailler le vaste interne en mettant les électrodes sur l’aine et à l’intérieur de la cuisse au-dessus de la rotule. Il est aussi possible de stimuler le vaste externe avec des électrodes placées sur le côté, un peu plus haut près des hanches.
Les électrodes doivent être posées sur la partie bien arrondie de chaque jumeau. Attention, il faut éviter le tendon d’Achille.
Les ischio-jambiers se composent de trois muscles différents. Pou les cibler, placez les électrodes entre le fessier et l’intérieur du genou, c’est-à-dire à la naissance du biceps fémoral (en haut) et des semi-tendineux et semi-membraneux (en bas).
Le moyen glutéal est assez difficile à trouver. Placez vos électrodes sur le côté à l’extérieur des hanches, une paire à la naissance du fessier et une troisième un peu plus bas.
Placez la paire d’électrodes directement sur la courbe du fessier, à quelques centimètres de distance. Pour des fesses arrondies, vous pouvez placer une des électrodes sous l’arête iliaque du bassin.
Les adducteurs se trouvent au milieu de la cuisse. Placez les électrodes à l’intérieur de la cuisse en suivant la longueur.
Placez une électrode sous l’aisselle, et une autre plus bas dans la même ligne verticale au niveau des premières côtes flottantes. Déplacez ensuite les électrodes par-derrière, toujours au niveau des côtes et en dessous du trapèze.
Pour stimuler le deltoïde et dessiner votre carrure, placez les électrodes sur l’épaule et à la naissance du biceps.
Placez les électrodes comme suit : la première à l’arrière du bras sous le deltoïde, et l’autre plus bas au-dessus du coude.
C’est facile, il suffit de placer les électrodes de part et d’autre de l’arrondi du muscle du biceps. Elles sont ainsi particulièrement rapprochées.
Trois électrodes sont nécessaires pour travailler les trapèzes : deux placées à la verticale près de la colonne vertébrale, et une troisième placée à l’opposé entre l’épaule et l’omoplate.
Placez la première électrode juste au-dessous du sternum, et la deuxième plus bas à égale distance entre le nombril et le pubis. Pour cibler les obliques, placez vos électrodes au-dessus du bassin.
Prenez une première paire d’électrodes, l’une sera positionnée près de l’aisselle, l’autre un peu plus haut vers le cou. Avec une autre paire, placez les électrodes près du sternum et au-dessus du mamelon.
Pour stimuler la cheville, les électrodes seront placées de part et d’autre de l’os de la cheville : la première en haut tout en bas de la jambe et l’autre au-dessous de l’os près de la plante des pieds.
Prenez une paire d’électrodes. Placez la première en haut du tendon d’Achille au-dessous des jumeaux, et l’autre plus bas vers la cheville.
L’électrode positive doit être placée sur un point moteur lors d’une séance d’électrostimulation. Pour trouver ce point sur un muscle, il faut placer la grande électrode et pointer dessus avec le stylo. Déplacez le stylo jusqu’à ce que vous obteniez une réponse sous forme de secousse musculaire. Celle-ci indique l’emplacement du point moteur.
 | Ente 2 Hz et 4 Hz, on obtient un effet relaxant sur le muscle ou le groupe de muscles sur lequel on travaille. En cas de surcharge de la zone, la douleur diminue ou disparaît, le trophisme de la masse musculaire et la microcirculation s’améliorent. De plus, les toxines et les liquides en excès sont drainés. À une fréquence de 4 Hz, le corps produit des encéphalines qui élèvent le seuil de la douleur. On stoppe ainsi le cercle vicieux selon lequel la douleur génère une contracture, qui elle-même produit encore une douleur et ainsi de suite. |
| Entre 2 HZ et 8 Hz, on obtient une nette augmentation de la production d’endorphines. De plus, en augmentant l’intensité et si les électrodes sont bien positionnées, on peut aussi obtenir un effet massant sur le groupe musculaire intéressé. Le seuil de la douleur s’élève, mais on obtient aussi des effets positifs, comme un intense effet relaxant sur la région, l’amélioration de la circulation sanguine locale, la diminution des métabolites toxiques et une amélioration de l’oxygénation des tissus. |
| Entre 8 Hz et 18 Hz, on obtient une forte augmentation de la circulation locale, avec les effets suivants : augmentation du trophisme, diminution des métabolites, oxygénation des tissus et un effet massant. |
| Entre 18 Hz et 40 Hz, les fibres lentes essentiellement s’activent. Ce type de stimulation équivaut au travail musculaire de la course continue à moyenne intensité, qui permet d’améliorer la capacité aérobie en réalisant un travail sans aucun déficit en oxygène. |
| Entre 40 Hz et 60 Hz, un effet se produit sur les fibres lentes intermédiaires et sur certaines fibres rapides. La charge de travail et la résistance musculaire sont supérieures, alors que l’oxygénation s’améliore. |
| Entre 60 Hz et 80 Hz, en fonction de l’amplitude de l’impulsion, des fibres intermédiaires et rapides s’ajoutent au travail. Le travail porte sur la force et l’objectif est de développer la musculature. |
| Entre 80 Hz et 120 Hz, les fibres rapides travaillent intensément. Ce travail permet d’améliorer la force, la vitesse ou la combinaison des deux. Ainsi, la puissance musculaire s’améliore sans épuisement physique et psychologique. |
Un entraînement axé sur la participation à un marathon prévoit un travail centré sur la résistance aérobie et une période consacrée à l’entraînement de la force.
De même, pour entraîner les muscles à travers l’électrostimulation, il est important de connaître les différents intervalles de fréquences et les stimuli qu’ils génèrent. Des fréquences différentes permettent d’obtenir des résultats différents.
L’entraînement avec électrostimulateur est défini entraînement neuromusculaire et prévoit la stimulation musculaire par une impulsion électrique extérieure et contrôlée.
On attribue, à tort, uniquement à la fréquence de la stimulation la mission de stimuler un certain type de fibre: lente, rapide, ou explosive. IL N’EN EST RIEN!
Un programme d’électrostimulation musculaire est la combinaison de paramètres utilisés pour réaliser ce programme:
| Fréquence |
| Intensité |
| Rapport entre période de stimulation et de repos |
| Durée totale du programme |
Par exemple, pour élaborer un programme d’entraînement pour améliorer la résistance, on pourra utiliser:
| Fréquence de contraction basse (autour de 30-40 Hz) |
| Intensité moyenne (en fonction des sujets, de 25 à 40 mA) |
| Rapport entre stimulation et repos environ 1:2 ou 1:3 |
| Durée totale du programme non inférieure à 30 minutes. |
Ou bien, pour élaborer un programme d’entraînement pour améliorer la force explosive:
| Fréquence de contraction haute (autour de 90-100 Hz) |
| Intensité haute (la maximale supportable entre 50 et 70 mA ou supérieure pour les sportifs professionnels) |
| Rapport entre stimulation et repos environ 1:3 ou 1:4 |
| Durée totale du programme non supérieure à 15-20 minutes. |
Les objectifs spécifiques exigent des programmes spécifiques.